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jeudi 28 avril 2011

Sarah Shahi vs Paris Hilton: 1-0


"La pire conductrice de tous les temps", "irresponsable", "petite conne blonde"... Sarah Shahi, qui incarnait la bomba latina Carmen dans "The L Word", n'y va pas avec le dos de la cuillère quand elle invective Paris Hilton-la-chauffarde sur Twitter.

La blonde héritière "m'est presque rentrée dedans et a brûlé un stop. Et s'il y avait eu un enfant au coin de la rue, pauvre imbécile", s'indigne Shahi. "Quelle irresponsable", "quelle existence minable", "je ne serais pas aussi énervée si je n'étais pas maman", poursuit-elle, toujours pas calmée, pour terminer sur un: "tu devrais t'excuser... auprès de l'humanité. Voilà, j'en ai fini".



Oui mais voilà, Paris Hilton répond pour sa défense qu'elle "ne conduisait même pas ce jour-là" et se dit "hyper choquée" par les attaques de Shahi. Interrogée par le site people Extra, elle clame son innocence. "Il y a beaucoup de sosies de Paris Hilton qui vivent de la ressemblance, elles font toujours des trucs et c'est moi qu'on accuse. Ca pourrait être un autre de ces incidents", suggère-t-elle.

Faut-il croire la riche blonde ou la brune incendiaire? Si on a regardé la série "Life" et récemment "Fairly Legal"("Facing Kate") pour le pur plaisir de retrouver Carmen-Sarah Shahi quelques heures de plus, le choix est vite fait.

lundi 25 avril 2011

La Légion d'honneur pour le dernier Triangle rose

Rudolf Brazda (Photo DR)

Il a vécu 32 mois d'enfer à Buchenwald, simplement parce qu'il était homosexuel.

A 97 ans, Rudolf Brazda, probablement le dernier "Triangle rose" vivant, a été élevé à la dignité de chevalier de la Légion d'honneur, dans la promotion de Pâques. C'est la première fois qu'un déporté homosexuel est ainsi honoré par l'Etat français.

Le témoignage de Rudolf Brazda a été recueilli dans un livre de Jean-Luc Schwab, intitulé "Rudolf Brazda, itinéraire d'un Triangle rose".

Quelque 10.000 homosexuels ont été déportées par les nazis dans les camps de concentration pendant la Deuxième Guerre mondiale, et 6.000 y sont morts.

La déportation du fait de l'orientation sexuelle a longtemps été occultée par l'histoire officielle.

Une trentaine de villes françaises -petites, moyennes et grandes- ont rendu hommage aux "Triangles roses" dimanche à l'occasion de Journée nationale du souvenir des victimes et héros de la déportation, selon l'association du Mémorial de la déportation homosexuelle.