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samedi 24 octobre 2009

Charlize Theron embrasse une femme pour 140.000 dollars


Parce qu'elle n'avait réussi à obtenir "que" 37.000 dollars en échange d'un voyage en Afrique du Sud et d'une rencontre avec Nelson Mandela, Charlize Theron a décidé de faire monter les enchères à sa façon lors d'un gala de charité à San Franscico jeudi 22 octobre: l'actrice a promis un baiser de 7 secondes à celui qui débourserait 130.000 dollars.

"Putain, vous pouvez faire mieux!", a lancé l'interprète de Monster. "Il n'est pas question que je m'en aille avec moins que Jeremy Piven" qui, lui, avait récolté 280.000 dollars pour l'association OneXOne. Un des participants a aussitôt offert 135.000 dollars, mais c'est une femme qui a surenchéri à 140.000 dollars et... gagné le baiser.

L'identité de l'heureuse gagnante n'a pas été rendue publique, mais Charlize Theron ne s'est pas démontée et lui a offert un baiser de 20 bonnes secondes selon le magazine US Weekly. "Mon petit ami n'est pas là ce soir", a-t-elle rigolé, au sujet de l'acteur Stuart Townsend.

jeudi 22 octobre 2009

Ouganda: vers une "loi anti-gay"


Le Parlement ougandais examine un projet de "loi anti-homosexualité" qui interdit non seulement tout comportement homosexuel, mais aussi la "promotion de l'homosexualité" et devrait donc, de fait, rendre impossible le travail des associations. La Commission internationale gay et lesbienne de défense des droits de l'Homme (IGLHRC) et l'organisation Minorités sexuelles en Ouganda (SMUG), une coalition d'associations de défense des droits des gays, ont tiré la sonnette d'alarme et appelé cette semaine au retrait de ce texte.

A l'heure actuelle, les "actes contre nature" sont déjà punis dans la loi ougandaise de la prison à vie, ce qui permet aux autorités locales de persécuter lesbiennes, gays, bi ou transexuels. Avec ce nouveau texte, l'homosexualité serait désormais spécifiquement visée et les sanctions alourdies. Le simple fait de "toucher quelqu'un avec l'intention de commettre un acte homosexuel" pourrait ainsi ête puni de la prison à vie. Et c'est la peine de mort qui s'appliquerait en cas d'"homosexualité aggravée", commise par des "récidivistes" ou par des personnes atteintes du VIH.

Mais le projet de loi réprime aussi la "promotion de l'homosexualité", c'est-à-dire la création ou le soutien d'organisations LGBT tout comme la distribution de documents sur l'homosexualité. La peine encourue est alors de 5 à 7 ans de prison. La non-dénonciation de ces "crimes", qu'ils soient commis en Ouganda ou hors de ses frontières, est punie de trois ans de prison.

Ce texte "interdit de fait toute organisation politique ou communauté qui ne soit pas hétéronormée", a accusé l'IGLHRC dans un communiqué. "Il encourage implicitement la persécution des personnes LGBT" et "compromet sérieusement (...) toutes les activités de prévention du VIH en Ouganda".

Pour participer à la campagne de l'IGLHRC: cliquez!

Mariage homo: l'Eglise de Suède dit "Ja"

Les couples de gays et lesbiennes de Suède vont pouvoir se marier à l'église. Après la légalisation des mariages homosexuels en mai, l'Eglise luthérienne (protestante), très largement majoritaire dans le pays, a décidé qu'elle célébrerait elle aussi ces unions, à compter du 1er novembre.

La Fédération suédoise pour les droits LGBT (RFSL) a salué cette "étape majeure vers une société plus libre" et appelé toutes les autres communautés religieuses du pays à suivre l'exemple. Elle a toutefois déploré que les pasteurs puissent, à titre individuel, refuser de marier des homosexuels.

La cérémonie de mariage de l'Eglise de Suède sera désormais "neutre" en termes de genre pour convenir à tous les couples, hétérosexuels ou homosexuels.

- Lire aussi sur LToutes: "La Suède légalise le mariage homo"

mercredi 21 octobre 2009

"Lip service": le "L-Word" britannique?

(Actualisé en juin: diffusion repoussée à l'automne-hiver 2010)
La chaîne BBC 3 lancera à l'automne-hiver 2010 une nouvelle série lesbienne, qui pourrait bien être la réponse britannique à "L-Word".

Laura Fraser, Ruta Gedmintas (photo) et Fiona Button incarneront les trois rôles principaux de cette série de six épisodes portant sur la vie sentimentale et sexuelle de lesbiennes âgées d'une vingtaine d'années à Glasgow (Ecosse).

Le tournage a déjà commencé en octobre, sous la direction de Harriet Braun. "Sur la base de ma propre expérience et de celle de mes amies, je voulais écrire une série sexy, drôle et irrévérencieuse, qui reflète la vie d'une jeune lesbienne en Grande-Bretagne aujourd'hui", explique l'auteure-réalisatrice, qui a travaillé notamment sur la série "Mistresses". "J'ai adoré "L-word", mais il est temps de montrer des lesbiennes britanniques d'aujourd'hui" et "ce sera à la fois drôle et plein de pathos, parce que la vie est comme ça selon moi".

Ruta Gedmintas y incarnera Frankie, une photographe volontiers provocatrice hostile à tout engagement, Laura Fraser sera Cat, une ex de Frankie toujours sensible à son charme et Fiona Button sera Tess, la meilleure amie de Cat, qui a le chic pour attirer le mauvais type de femmes....

lundi 19 octobre 2009

Tollé autour d'un clip homophobe, misogyne et anti-police


Le rappeur Morsay et son groupe Truand 2 La Galère se sont attirés avec leur dernier clip les foudres de l'UMP, du gouvernement et du Collectif Contre l’Homophobie, avec à la clé une bonne campagne de pub. Ses détracteurs réclament le retrait de la vidéo de tous les sites, en plus d'éventuelles poursuites judiciaires.

Dans ce clip intitulé "J’ai 40 meufs" disponible sur internet, le rappeur "nique la police municipale" en brandissant une arme à feu et s'en prend aussi aux homos: "tous les pédés, les branleurs au cutter", lance-t-il, alors que les autres membres du groupe miment le geste de se trancher la gorge.

Le syndicat des polices municipales n'ayant guère apprécié la vidéo, l'UMP s'est indignée d'une "suite de propos répétés violents, misogynes et homophobes", et qui appellent "à des violences à l'encontre de la police". Si les paroles sont effectivement homophobes, misogynes et violentes, cette polémique intervient alors que l'électorat UMP, perturbé par les affaires Mitterrand et Jean Sarkozy, attendait justement un bon coup de barre à droite.

Le porte-parole adjoint de l'UMP Dominique Paillé s'est d'ailleurs fait menaçant à l'égard des hébergeurs et responsables de site Internet: "de nombreux sites continuent de diffuser sciemment cette vidéo profondément choquante", accuse-t-il. "L'absence de réactions des hébergeurs et autres sites de diffusion de vidéos ou clips est préoccupante et doit trouver une réponse politique", prévient-il. Parallèlement, "l'UMP appelle les internautes à continuer à utiliser les formulaires de signalement d'abus afin que ce clip soit retiré, sans délais" et réclame à la justice d'engager "si nécessaire, des poursuites".

Le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand a aussi dénoncé des "propos intolérables, notamment à l’encontre des forces de sécurité de notre pays". "La liberté d’expression ne doit pas être le prétexte à des dérives incitant à la haine ou à la violence", affirme-t-il dans un communiqué. Il en appelle "au sens des responsabilités des dirigeants de radios, de chaînes de télévision et de sites Internet".

Le Collectif contre l'homophobie a quant à lui saisi le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, la ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie et l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication, service dépendant du ministère de l’Intérieur. Il réclame lui aussi "le retrait de ce clip de tous les sites internet" et que soient poursuivis "par tous les moyens existants les auteurs et les diffuseurs" de cette vidéo.