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samedi 13 juin 2009

Pas d'homo dans ma classe!


Les écoles religieuses néerlandaises, même financées par l'Etat, pourraient bientôt avoir le droit d'exclure des professeurs en raison de leur homosexualité. C'est en tout cas ce que recommande dans un avis récent le Conseil d'Etat néerlandais, selon le quotidien NRC Handelsblad.

Les Pays-Bas sont un pays réputé gay-friendly: le mariage y est légal depuis 2001 pour les lesbiennes et les gays, et les couples homosexuels peuvent y adopter des enfants. Mais la tolérance s'arrête visiblement aux portes des écoles, surtout quand elles sont religieuses.


La polémique sur le sujet a été lancée en avril dernier par la suspension d'un professeur du village de Emst, dans le centre du pays, qui avait confié à des collègues avoir rencontré un homme qui lui plaisait. La direction de l'école avait alors estimé que son orientation sexuelle entrait en conflit avec la mission et les valeurs de l'établissement. Une décision critiquée par le ministre de l'Education Ronald Plasterk, pour qui les croyances religieuses ne pouvaient justifier l'exclusion des personnels homosexuels. L'écrasante majorité des écoles religieuses néerlandaises sont financées par l'Etat.

Le gouvernement étant divisé, le Conseil d'Etat a été saisi. Dans son avis, encore confidentiel mais révélé par le journal chrétien Nederlands Dagblad, il estime que les écoles religieuses doivent avoir le droit d'exclure des lesbiennes et des gays si leur comportement, même à l'extérieur de l'école, va à l'encontre des valeurs de l'institution, et ce au nom d'une certaine "loyauté" à l'égard de l'employeur.

Pour autant, le Conseil d'Etat, comme la loi néerlandaise, interdit toute discrimination. Au total, un professeur pourrait donc être viré parce qu'il se comporte comme un homo, mais pas parce qu'il est homo. Evidemment, la frontière est mince...

Wim Kuiper, directeur de l'Association pour une éducation chrétienne, a appelé le gouvernement à appliquer cette recommandation. Selon lui, les écoles les plus orthodoxes doivent pouvoir refuser d'employer des homosexuels ou même des couples hétéros non mariés parce que "leur style de vie ne cadre pas avec la bible". Il a toutefois souligné qu'une centaine seulement des 2.200 écoles chrétiennes du pays sont concernées par ce débat.

vendredi 12 juin 2009

Licenciée parce que lesbienne, elle perd en justice


Pour la justice finlandaise, Johanna Korhonen n'a pas été licenciée par le groupe de presse Alma Media parce qu'elle était lesbienne, mais parce qu'elle a manqué de "franchise" pendant son entretien d'embauche.

Selon l'agence de presse finlandaise STT, le tribunal d'Helsinki a donc retenu dans sa décision rendue mardi les arguments de l'employeur de la rédactrice en chef du quotidien "lapin Kansa", licenciée alors qu'elle venait à peine d'être nommée. Johanna Korhonen réclamait 230.000 euros de dommages et intérêts pour discrimination. Elle devra finalement rembourser pour 8.000 euros de frais de justice à Alma Media.

Fin 2008, Johanna Korhonen avait été licenciée en raison de mensonges lors de son entretien d'embauche. Selon la journaliste, le groupe de médias finlandais l'a renvoyée parce qu'elle entretenait une relation lesbienne dont elle n'avait pas fait état. Johanna Korhonen avait dit vivre en couple avec deux enfants, mais sans préciser le sexe de son conjoint. Rejetant les accusations de discrimination, la direction du groupe mettait en avant une "crise de confiance" pour justifier cette décision.

Alors que les prud'hommes avaient jugé la discrimination caractérisée en février 2009, le tribunal civil a cette fois reproché à Mme Korhonen d'avoir fourni des informations erronées à son futur employeur lors de l'entretien d'embauche, notamment sur les activités politiques de sa compagne, candidate aux municipales.


L'association LGBT finlandaise Seta s'est déclarée "surprise" et "inquiète" après cette décision. Car celle-ci signifie selon elle que la vie privée pourrait désormais entrer en ligne de compte et être un élément décisif lors d'un entretien d'embauche, le candidat étant tenu d'en informer l'employeur. "Nous risquons de faire un énorme pas en arrière dans la lutte contre les discriminations", a souligné dans un communiqué la présidente de l'association Outi Hannula. Johanna Korhonen a annoncé qu'elle comptait faire appel.

jeudi 11 juin 2009

Deux affiches contre l'homophobie à l'université

"Les filles qui aiment les filles" et "les garçons qui aiment les garçons" sont à l'affiche cet été dans les facs françaises, avec le lancement d'une campagne contre l'homophobie à l'université... au moment où l'année scolaire s'achève.

La ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse l'avait promis à l'Inter-LGBT en juin 2008. La campagne s'articule autour de deux affiches, l'une présentant une lesbienne, l'autre un gay, avec cette phrase déclinée au féminin et au masculin: "Voici une fille qui aime les filles mais cette fille qui aime les filles n'aime pas les filles n'aime pas les filles qui n'aiment pas les filles qui aiment les filles. Cette phrase est compliquée mais moins que sa vie d'étudiante homosexuelle."

Et, pour ceux qui n'auraient pas compris le message: "L'homophobie mène à l'exclusion et au rejet.
Les actes et les comportements homophobes peuvent avoir des conséquences désastreuses pour ceux qui en sont les victimes. Luttons ensemble contre l'homophobie à l'université
".

Dans une lettre datée de mai dernier, le département de la communication du ministère demande "aux responsables des universités d’apposer les deux affiches et de les diffuser auprès des étudiants". Alors si elles ne sont pas dans votre fac, demandez-les!

"Des cas de discrimination envers les homosexuels et d'homophobie sont malheureusement encore trop souvent constatés dans notre société. Les établissements d'enseignement supérieur n'échappent pas toujours à ce constat", explique le ministère.

La campagne vise donc à "
sensibiliser les étudiants et l'ensemble des personnels universitaires aux difficultés rencontrées par certains étudiants encore trop souvent victimes de discrimination en raison de leur orientation sexuelle, ainsi qu'aux conséquences parfois dramatiques d'actes et de comportements homophobes
". Les affiches sont déjà présentes dans diverses universités et endroits fréquentés par les étudiants (cité U, CROUS, bibliothèque universitaire...), selon des témoignages, mais le seront-elles toujours à la rentrée?

mardi 9 juin 2009

Nouvelle Star: Lio promet un French kiss à Virginie Guilhaume

Et le gagnant de la Nouvelle Star 2009 est... Virginie Guilhaume, à qui Lio a promis un French kiss dans les loges du télécrochet. Pas un disque dédicacé, un banana split au café du coin ou une copie de tatouage de coquelicot, non, un vrai baiser, sur la bouche et tout et tout. Ah, la magie du petit écran.



Virginie Guilhaume (sur un ton de plus en plus ferme): Ca ne vous dérange pas qu'on écoute Lio?! Merci, merci André! Ca suffit André! Lio!
Lio (en riant): Virginie, merci. Je te le revaudrai!
VG (enjouée): J'espère bien!
Lio (rigolarde): Je te ferai un French kiss dans ta loge après.
VG (enthousiaste): Wow!
Lio: Viens me rejoindre!