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mardi 23 décembre 2008

Le pape fête Noël en condamnant l'homosexualité

Le pape Benoît XVI défend le maintien d'une nette distinction entre hommes et femmes, sous peine sinon d'une "autodestruction de l'Homme".

Le 22 décembre 2008, il a ainsi implicitement condamné -à nouveau- l'homosexualité et la transsexualité et critiqué explicitement les théories du "genre" en vogue dans les pays anglo-saxons et qui visent à redéfinir les identités sexuelles.

Lors de la traditionnelle cérémonie de voeux à la Curie romaine, le pape a mis sur le même plan la protection de la planète et ce qu'il a défini comme une "écologie de l'Homme", estimant que l'Eglise devait "protéger l'homme contre la destruction de lui-même".

Dans ce cadre, parler "de la nature de l'être humain comme homme et femme" et "demander que cet ordre de la création soit respecté" n'est "pas d'une métaphysique dépassée", a-t-il assuré. Pire: le "mépris" de cet ordre "serait une autodestruction de l'homme et donc une destruction de l'oeuvre de Dieu lui-même".

"Ce qu'on exprime souvent et ce qu'on entend par le terme "gender" (genre), se traduit en définitive par l'auto-émancipation de l'homme par rapport à la création et au Créateur", a-t-il accusé.

Le Vatican s'est opposé il y a quelques jours au projet de déclaration sur la dépénalisation universelle de l'homosexualité, défendue par la France à l'ONU.

dimanche 21 décembre 2008

La Norvège en manque de sperme

La Norvège va manquer de sperme. C'est en tout cas ce que redoutent les lesbiennes norvégiennes, qui auront accès à partir du 1er janvier 2009 à l'insémination artificielle. Seul "hic": l'Hôpital national, qui détient la plus importante banque de sperme du pays, craint de ne pas en avoir suffisamment pour répondre à cette nouvelle demande.

L'Association nationale de défense des gays et des lesbiennes (LLH) s'inquiète donc, et accuse les banques de sperme de ne pas avoir su anticiper le problème. "Cet été, le ministère de la Santé les avait prévenues qu'il fallait commencer immédiatement à collecter les permissions des donneurs, qui doivent autoriser le don de leur sperme à des lesbiennes. Nous nous demandons pourquoi l'Hôpital national n'a rien fait du tout", s'étonne Elin Vestrum, de LLH, dans le journal norvégien Vårt Land.

Du coup, les banques de sperme vont probablement devoir demander de l'aide à l'étranger, et importer du sperme. Les donneurs pourraient aussi désormais engendrer huit enfants au maximum, contre six actuellement.